samedi 3 octobre 2020

Et là dans ....


Et là dans l’angle de la pièce, 
il m’a eu, je suis toute à lui, 
happée, 
je suis sa pâtisserie préférée 
qu’il gourmande avec volupté… 
il me tatoue le corps de sa bouche d’ogre délicat,
il me fourre de frissons et de sensualité…
 Pas sûre que je tienne debout longtemps…
Et nous étions là, 
entre les arbres et le ciel étoilé. 
Les astres alignés  à raviver le goût de nos lèvres,
à écrire le film de notre amour. 
Sans filtres et sans limites, 
le manque exprimé de nos corps engourdis. 
Ce matin, ton odeur sur ma peau 
et des pensées sur nos prochaines retrouvailles nokturnes.

©Émilia



mercredi 30 septembre 2020

L’amour

 


L’amour, par les longues soirées pluvieuses, cherche les lieux abandonnés. Nous avons suivi ce chemin d’herbe qui s’en allait je ne sais où dans le dimanche de septembre. Il nous a conduits sur la hauteur où s’amassait la pluie comme une blanche forêt perdue. C’est là, dans une vigne terreuse et noircie, que me précédait mon amour. Je regardais avec compassion sous la soie mouillée ses épaules transparues, et sa main arrière, selon le geste de son écharpe fauve et trempée disant : “Encore plus loin ! Plus perdus encore”».

L’amour, dépendant du hasard, en devenait fragile et irréel. Je me sentais appartenir au monde, son cœur, ses pulsations. La vie me semblait liquide. Tout coulait autour de moi comme la sève des arbres, comme la salive ou la sueur, comme les pluies d’orage, comme tout ce que j’imaginais de lui, son odeur et son souffle, sa force et sa douceur.”

vendredi 25 septembre 2020

L'amour est un livre merveilleux

Quand j’ouvre
ton mille-feuilles
savoir et ne pas le dire
que ton fruit entre mes cuisses
me flue comme les bons mots d’un livre... 

Dans mon sang brûle la flamme du désir.
Embrasse-moi, tes baisers
sont plus doux que le miel.

Penche vers moi ta tête
et que je me repose tranquille,
jusqu'à ce que soufflera le jour joyeux
et s'enfuira l'ombre de la nuit.

 La nuit a laissé
des traces de rouge à lèvres
sur la peau de l’horizon.

L’aube est une marque d’amour.
L'amour est un livre merveilleux.

Le soleil était toujours présent

©Émilia

jeudi 24 septembre 2020

Si j’écrivais des chansons

 
Si je devais recommencer ma vie, j’apprendrai la musique.
J’apprendrai à jouer un instrument et merde si je dois commencer par le solfège ! De toute façon, on doit bien commencer par quelque-chose ! J’apprendrai ensuite à écouter les notes jusqu’à les voir apparaitre. J’apprendrai à les écrire et les lire. J’apprendrai à entendre la mélodie d’un cœur en particulier le tien même si je le connais déjà.
Si j’apprenais la musique, je jouerai pour toi. Je transformerai les notes en un chant si beau que les oiseaux pleureront de joie. Je chanterai au mieux, c’est-à-dire assurément avec humilité et je ferai danser ces mêmes oiseaux comme ils peuvent nous faire danser. Je créerai les plus belles mélodies, je jouerai des chansons majestueuses. Je vivrai musique mais pas n’importe laquelle, juste celle qui vibre en ton sein.
Si j’apprenais à jouer, je jouerai au clair de lune pour lui dire combien je t’admire. Je n’ai pas envie de dire que je t’aime, cela ne sert à rien, c’est égoïste. Non, je t’admire pour ce que tu fais, pour ce que tu es, pour ce que tu peux ressentir. Je t’admire pour ton travail, pour tes prouesses et tout cela je le chanterai haut et fort dans les rues ou les campagnes. Tu serais ma muse mais aussi mon idole…mon héro
Si j’apprenais un instrument, je choisirai le violon. C’est difficile mais c’est terriblement magnifique. Le violon parle comme un homme ; il pleure quand il est triste, il rit quand il est heureux. Certes, la guitare a aussi un très beau son, seulement les cordes pincées ne vibrent pas comme celles du violon. Elles glissent, elles sont sensibles et parlent au cœur comme j’aimerai parler au tien. J’étudierai en plus le piano parce que c’est beau. En fait, ce serait pour jouer sur celui qui est chez toi. Pour te réveiller la nuit avec une douce musique. Pour que tu viennes t’assoir à côté de moi, sentir ta tête se poser sur mon épaule et t’écouter soupirer dans le but de me dire que c’est beau même si je joue mal.
Si j’écrivais des chansons, je les imprégnerai de ton parfum. Je laisserai les notes effleurer ta peau afin de montrer ta beauté du coeur au monde, afin de te rendre plus forte, afin de faire de toi une légende, une divinité ou tout simplement un homme. Je te donnerai une raison d’aimer être un homme comme j’aime être une femme quand nous sommes ensemble. Les partitions enrouleraient ton corps, elles joueraient naturellement tel un orgue de barbarie. Son écho résonnerait loin, si loin qu’on s’envolerait en devenant deux inséparables hors de leur cage, libres et heureux de se bruler au soleil et de s’endormir sur la lune.

Si j’écrivais une seule chanson, ses paroles seraient les tiennes. Elles parleraient de ta vie, de ta tristesse ainsi que de ton bonheur. Elles auraient le goût de tes larmes, celui de tes baisers, celui de tes pensées. Parce que tes pensées ont aussi un goût ; un goût de framboise et de vanille, un goût de noix de pécan caramélisé. D’ailleurs, les notes fuseront sur l’océan quand je penserai à toi sur une plage, elles chevaucheront les sommets quand je me promènerai sur une route de montagne : Elles seront partout où j’irai. Elles seront aussi dans mes silences. Elles seront dans le rire des gens, elles seront à chaque coin de rue. Elles seront le vent dans les arbres, elles seront la lumière des étoiles, elles seront le centre de l’univers. Mais je crois qu’elles le sont déjà seulement, je ne les vois pas parce que je n’ai pas appris à lire la musique ni à la voir. 

Si je devais recommencer ma vie, j’apprendrai certainement la musique. Non pas pour te conquérir parce que cela serait stupide et complètement égoïste de ma part. Mais juste pour te rendre heureuse ou encore plus heureuse que tu ne pourrais l’être si tu l’es déjà. Et si tu demandais pourquoi, je te répondrai en chuchotant : « Parce que ça ne s’explique pas…c’est comme ça !

©Émilia

Dessin: ARTwork

dimanche 26 juillet 2020

Bleib doch einen Augenblick so stehen

"Bleib doch einen Augenblick so stehen. Nur einen Gedanken lang. So werde ich dich immer in meinem Herzen tragen, wohin ich auch gehe."

Die Abendsonne umhüllte sie mit ihren warmen Farben und ihre Haut schimmerte wie feine Seide.
"Aber ja, bis wir uns gegenseitig vergessen.
Bis wir wie Morgennebel verblassen
Fragment für Fragment,
wie die Worte eines einst geliebten Liedes.

Wir werden dann das Herz leer fegen von uns
und wir werden auf der Herzseite verblassen
wie regennasse Tinte.

Die Zeit wird es richtig machen, denke ich, hoffe ich.
Wir verblassen wie ein Kuss verblasst,
an Wärme und Leidenschaft verliert."

Er schmeckte nach dunklem Espresso und Caramelzucker, nach Bittersüße und Lust.


samedi 25 avril 2020

Musik

Diese Nacht war Musik
Du hast meine Haare
über eine unsichtbare Gitarre ausgebreitet
und deine Finger streichelten jede Strähne sanft

Ein Liebeslied verfing sich im Sonnenuntergang
unserer erstaunten Augen.
Der Mond traf alle Akkorde
und die Nacht sang für uns

Entflammend,
uns entflammend
unter dem Sonnenuntergang uns suchend
Verzehrend
uns verzehrend
zwischen den Noten.

©Émilia

mardi 7 avril 2020

Liebrot


An jenem Morgen trug ich ein rotes Kleid
und wir stritten über kirschrot und weinrot und blutrot.
Du hast mich angesehen,
als würdest du mich als Kirsche und Wein und Herz genießen

Ich konnte dein Blut in deinen Arterien pulsieren hören,
als deine Lippen mit einem Kuss
deinen Hunger preisgaben.

Ich lachte während
deine Hände das Kleid von der Haut streiften
ich nur Fleisch und Süße und Kern für dich war.
Und du sangst flüsternd wie Orpheus Eurydike sang
und deine Hände wurden Bögen
und ich wurde Geige
und zusammen wurden wir Musik.
Du warst mir Engel
ich war dir Himmel.
Du liebstest mich
und ich liebte dich.

Das rote Kleid
lag neben uns.
Liebrot

©Émilia



samedi 21 mars 2020

cette nuit je rêverai de toi

Comme toutes les nuits, cette nuit je rêverai de toi. Je rêverai que tu approches doucement remontant sur les genoux les draps du lit tel un félin prêt à capturer sa proie. Je rêverai que tu m’attrapes en sautant sur moi sans m’effrayer.

Comme toutes les nuits, je rêverai de tes baisers sur ma peau. Je sentirai tes lèvres sur ma bouche, persuadé qu’elle essaye de me gouter. Je sentirai tes mains sur mon torse pendant que mes doigts laisseront leurs traces dans le creux de tes reins. Alors, comme toutes les nuits, je rêverai de te posséder, laissant planer dans ma chambre un doux mélange de passion et d’amour, car au petit matin, en ouvrant les paupières, j’aurai encore dans les yeux la sublime couleur de ton aura.

Comme tous les soirs, le soir, je penserai à toi.  Et comme toutes les nuits, j’irai dormir en rêvant de toi..À Toi
Je te donnerai un baiser sur la main pour te dire je serai toujours là
et sur la joue pour dire je t'aime,
sur le front pour dire tu y arriveras.

Et sur la bouche pour te dire parle-moi encore,
puis sur le cou pour te dire laisse-toi aller,
sur le dos entre les épaules pour te dire je te protège,
sur le torse pour te dire je te veux.

Puis sur le ventre pour te dire repose-toi,
et sur tes paupières pour te dire je suis à toi.
Je te donnerai un baiser pour tout, tout ce que je ne peux pas dire mais que tu mérites de ressentir ….

Tu es l'artiste

Tu es l'artiste
qui dessine sur moi
les plus belles caresses…

Ineffables instants magiques d'intimité
pour ces corps ardents entremêlés,
entre de doux mots susurrés
suspendus à leurs lèvres sucrées.

Des doigts experts, rampant
telle l'agilité du serpent,
le long d’une peau gourmande
au grain insatiable qui en redemande,
pour que naisse cette intense sensation
coulant lentement sur le lit du frisson.
Je ferme mes paupières
et me laisse faire…

Par cet astre aux lèvres d'or,
léchant généreusement
le grain de mon corps.

Cette boule de feu
me réchauffant intimement
de ses rayons lumineux,
je suis presque conquise…

Juste ce léger voile rouge cerise
flottant grâce au vent
sur le haut de mon dos,
l'effleurant sensuellement
jusqu'à une douce sensation,
pimentée par d'agréables frissons
me parcourant toute entière
comme coule l'eau d'une rivière.

Et je finis par ouvrir les yeux…
ce fut un moment si délicieux.


tout s’endort

Rien ne meurt
tout s’endort
Parfois
quelques larmes
scintillent encore
au bord de l’âme,
Mais personne
ne les perçoit.
Elles sont
à l’abri des mots.

vendredi 28 février 2020

Das rote Kleid

Ich trage nur zu Anlässen ein Kleid und nur wenn es sich nicht vermeiden lässt. Röcke sind so etwas von unpraktisch und ich kann mich nicht darin frei bewegen.
Wir waren mit meiner Schwägerin, meinem Bruder und guten Freunden bei einem Soirée. In der Fastenzeit werden hier regelmäßig Teeabende veranstaltet. Und der erste Teeabend ist immer am ersten Donnerstag nach Aschermittwoch.
Traditionsfanatiker oder die Traditionsliebende lassen diesen Abend ungern aus.
Wir gehen ungern unter der Woche aus. Der Arbeitstag liegt uns in den Knochen, davon möchten wir uns am Abend erholen, anstatt wegzugehen.

Ich nahm ein Bad das nach Orangenblüten duftete, frischte meine Haare etwas auf  und war unschlüssig welches Kleid ich anziehen sollte.
"Das rote Kleid sieht super an dir aus!" sagte er, als ich im Begriff war das schwarze kleid mit dem dunkelblauen Schal den man leger über die rechte Schulter legt, anzuziehen.
"Rot!?" murmelte ich unentschlossen.
Das rote Kleid ist enganliegend und zeichnet alles ab. Noch möchte ich das Baby "verstecken" denn ich möchte nicht das Abendgespräch auf mich lenken.
"Du hast doch noch gar kein Bäuchlein!" lächelte er. Und schon haben wir eine Diskussion. Von wegen, ich esse zu wenig um, kein Gramm zuzunehmen usw.....
Und da ich nicht gerne endlos bis ins Uferlose diskutiere, habe ich das Gespräch mit einem unausprechlichem Wort beendet, habe das rote Kleid angezogen.

Das Café knarrte, so vollgestopft wie es war. In einer etwas diskreten Ecke haben wir einen langen Tisch reserviert. Es gibt an solchen Abenden fast nur Reservierungen.  Es gab Tee ( zig Sorten) mit Zitrone, Milch, Sahne, Schlagsahne und Teegebäck(süß, gesalzen, surig, pikant....) und gute dezente musikalische Untermalung.
Ich fühlte mich wohl. Trotz der Enge im Café, trotz der verbalen Lautstärke, bei der man manchmal das eigene Wort nicht hören konnte.
Von wegen Fastenzeit.
Manche tanzten sogar. Nach einem megaleckerem hausgemachten Tiramisu, fühlte ich wie mein Magen rebellierte.
Ich saß da und machte mich noch kleiner und noch lautloser als ich in der Öffentlichkeit bin. Gedanklich flehte ich alle Götter an, mich mit Übelkeit zu verschonen.
"Du ißt gar nichts mehr?" fragte meine Schwägerin flüsternd und ich erklärte ihr dass das Tiramisu raus will. Wir mussten lachen und fielen sofort auf.
Ein Freund hat dem Tee mit Rum gut zugesprochen und rülpste laut. Normalerweise muss ich darüber lachen so dass mich einzukriegen . Dieses Mal ekelte ich mich. Einige riefen "Mahlzit" oder "Wow, des isch einer gksieee!" Lars errötete bis an die Haarwurzel, denn er mag das "Gewutze" nicht und staunte wieso ich nicht lache. Der Freund verhielt sich weiterhin daneben. Auch verbal.
Für mich war der Abend aufgrund der unterdrückten Übelkeit fast gelaufen. "Nur nicht ko....en!" das Gehirn zu programmieren ist nicht lustig.
Auch einige an unserem Tisch erhoben sich um auf die Tanzfläche zu gehen.
"Wollen wir tanzen!" fragte Lars flüsternd.
Nun ja, wieso soll ich uns den Abend mit meiner Übelkeit verderben?

In seinen Armen fühlte ich mich wohl und vergaß alles um mich herum. Die Melancholie, die Übelkeit, die Müdigkeit......In meinen Körper, in meine Sinne und in meine Gedanken kehrte das Leben zurück.
Ich war übervoll mit Leben, mit Liebe, mit Glück. Mein Körper begann im Rhythmus der Musik sanft zu schwingen. Und ich drehte mich und tanzte so als würde ich für diese Tanzlänge der Nabel der Welt sein. Ich legte meinen Kopf an seine Brust und als ich seinen Herzschlag fühlte, schloß die Augen und schwebte auf der Tanzfläche als wäre ich eine Feder.
Er legte seinen Arm über mich und ich schmiegte mich ganz fest an ihn. Ich fühlte seinen Atem in meinen Haaren und die Wärme seiner Hand auf meinem Rücken.
Er küsste mich sanftzärtlich auf den Hals und ich musste mich zusammenreißen, um ihn nicht wild und feurig zurückzuküssen.
Ich schmiegte mich an ihn und seine Hand streifte meine Brust, die sich voll und fest unter dem Kleid abzeichnete.
Dann nahm meine Hand und führte mich nach draußen.
"Das Kleid ist wie ein rotes Tuch vor den Augen eines Stieres." flüsterte er heiser. Ein instinkt der die Sinne benebelte.
"Ach deshalb liebst du dieses Kleid an mir?" fragte ich und er küsste mich wild und feurig.
Nach ein paar Küssen, gingen wir wieder ins Café zurück, verabschiedeten uns von den anderen und fuhren nach Hause.

Ich duschte schnell und als ich auf dem Weg ins Schlafzimmer ging zitterte ich am ganzen Körper.
Ich legte mich zu ihm unter die Decke und wärmte mich an seinem Körper.
Seine Augen zeigten viel Liebe als er mich lange ansah. Seine Hände streichelten meine Haut von den Schlüsselbeinen bis zu den Schenkeln.
Wir liebten uns innig und wild. Wir begehrten einander wie schon lange nicht mehr.
Er legte seine schmale Hand auf meinen Bauch und lächelte.
Ich grabschte anschließend nach seinem T-shirt. Ich liebe übergroße Shirts. Es ist zu kalt um nackt zu schlafen.
Ich könnte drei Arme in jeden Ärmel stecken. Und ich weiß, dass er den Geruch meiner Haut liebt, es ist fast eine Besessenheit.
Mein Duft bleibt bei allem, was ich anfasse, wir wissen beide, morgen früh wird er ein T-Shirt anziehen, auf dem ich Spuren hinterlassen hätte. Ich lösche das Licht und strecke ihm den Rücken zu. Ich weiß, dass er innerhalb einer Minute seinen Körper an meinen schmiegen wird. Er legt seinen Arm über mich und legt seine Hand auf meinen Bauch oder meinen Arm. Ich fühle seinen Atem in meinen Haaren und auf meinem Rücken. Er wird irgendwann von mir aufstehen, aber mehrmals in der Nacht werde ich fühlen, wie er sich nähert und meinen Hals küsst. Als ob er überprüfen möchte, ob ich da bin, als ob er sich an den Geschmack meiner Haut erinnern möchte.

Er wird wie immer früh aufwachen und fragen, ob ich gut geschlafen habe. Er wird mich wieder ansehen und dann meinen Hals küssen. Er wird er mich an sich ziehen, bis sich mein morgendliches Herzklopfen beruhigt hat. Mein Herz braucht manchmal diesen Anlauf um dann ganz wieder ganz ruhig zu schlagen.







jeudi 9 janvier 2020

Sonnenaufgang

Hinter den Augenlidern
liegt noch der Schlaf
wie in einem warmes Nest
voll Liebe.
Ein zartes Lächeln
liegt versteckt in meinen Mundwinkeln,
als dein Kuss meine Lippen berührt.

Durch meine Sinne,
durch meine Blutflüsse
unter meiner Haut
fließt Liebe.

Deine Finger malen den Sonnenaufgang
auf meine liebewarme Haut
elektrisieren meine Sinne
und das mit Liebe durchtränkte Fleisch,
das im Rausch der Befreiung
wie ein Vulkanausbruch
Feuer und Glut und Lava sprüht.
Ich beiße mit einem unbändigem Hunger
ein Stück aus dem Augenblick,
wie das Meer mit seinen Wellen
ein Stück von der Küste abbeißt.
Dann tauche ich in den grüngoldfarbenen
stürmischen See deiner Augen
und verfange mich
im Seespiegel deiner liebedurchwirbelten Augen
und verliere mich.

©Émilia



dimanche 5 janvier 2020

Du siehst mich an als wäre ich ein Gedicht,

Du siehst mich an,
du siehst jede einzelne Pore meiner Haut,
du siehst die Farbe meiner Augen
mit allen Schattierungen.
Du siehst meine Unvollkommenheiten
in meinem Ich.

Du siehst jeden Teil von mir,
als würde ich seit Ewigkeiten Teil deines Herzens sein.
Du siehst mich an als wäre ich ein Gedicht,
als würde die Welt ohne mich auseinanderfallen,
Du siehst mich an,
als wäre ich der Inbegriff der Liebe

©Émilia

Am Ende der Nacht

Am Ende der Nacht
nichts hält uns mehr fest.
Weder Liebe, noch Begierde, noch Hoffnung
und auch nicht die Vernunft.

©Émilia