mardi 30 novembre 2021

Cette nuit tu es venu caresser mes rêves....


Cette nuit tu es venu caresser mes rêves......ça semble si vrai.... ça j' arrive encore à sentir ton odeur. Je ressens ton regard sur moi. Ton sourire éclatant, tout ce qui me transporte ailleurs...  
Je ressens le frisson laissé par tes bras qui m' enlacent, j'entends la musique... ça semble réel, je cherche une étreinte, je cherche toi, je sais, je rêve.
C'est pas grave, c'est mieux que rien. Je ne veux pas en sortir. J'en veux encore.
Tes fringues rangées. Les miennes en vrac partout. Notre pique nique improvisé. La couette en désordre, tout plisée, les traces  sur les draps, ce joyeux bazar dans notre "chez nous". 
Ton odeur et la sensation de sentir encore tes mains sur moi, cette impression de te ressentir au fond de moi...


samedi 27 novembre 2021

L'incandescence

Entrelacs de nos doigts... 
Empalée sur et en à corps de toi. 
Toi, doux et dur à la fois, dressé, 
à te glisser au creux de moi. 
Moi, à me complaire d'une exigeante lenteur,
en proie à ce trouble sourd, 
saisissant, trublion excitant, 
qui s'invite en une symphonie de volutes innervées, 
spirales ondoyantes...

Et puis, 
répondre à cette urgence 
qui vrille lorsque tu crispes tes doigts 
désormais sur mes hanches
et imprime un rythme différent à notre danse. 
Danse explosive aux confins des sens, 
la maîtriser encore, 
repousser ses limites... encore... juste un instant.
©Émilia

dimanche 17 octobre 2021

Nachtblaue Gedanken

 Heute Abend

wollte ich dir zwischen zwei Küssen flüstern, 

dass ich die indigofarbenen Nächte 

mit dir liebe.

Die nachtblauen Farben 

im Liebesfluss

wenn unsere Herzen fast zerspringen

wenn sich ihre Herzhäute berühren

und im Liebestanz vibrieren.

Das Refraindre ist so voller Liebe

und so voller Nachtblau,

dass es mich traurig stimmt,

mein unvorsichtiges Berühren deiner Herzhaut.

Nun sitze ich am Rand der Sehnsucht

und es scheint 

dass unsere Herzen 

eine ganze Ewigkeit und eine Sekunde brauchen

bis sie sich berühren.

©ßEmilia

um 



lundi 4 octobre 2021

je veux te raconter

 


Je veux te raconter le soleil, les étoiles, la terre illuminée. Je veux te raconter les fleuves, les rivières, l’océan déchaîné. Je veux être le monde à tes yeux ébahis, l’univers recréé par me chuchotements. Penchée à ton oreille, te murmurer la vie et te souffler encore mon désir de tout. Et mon désir de toi. Je veux te raconter, le vent, les alizées vivifiantes, l’orage. Je veux te raconter les nuages roulant dans le ciel assombri, et des torrents de pluie ; les eaux de mes cheveux tombant sur mon visage et volant dans les airs tout trempés de moussons. Je veux te raconter comment, nue sous la pluie, résonnerait mon rire comme chantent les ans, de femmes dansant leur joie de vivre. Je veux te raconter comment tu m’aimerais sous le soleil et dans le vent, dans les torrents et les orages ; comment je deviendrais ton souffle et tes paupières et ton râle d’amour et ta peau frissonnant. 

lundi 27 septembre 2021

Aux notes que tu crées

 Sous tes doigts de luthier
qui caressent habiles
les cordes si sensibles
de mon corps accordé
au tien
allongée et fébrile.
Je résonne docile
Aux notes que tu crées
En moi
Tout mon ventre envoûté
Danse sous ton archet

vendredi 24 septembre 2021

 Mes ailes de papier
où sont écrits mille poèmes
qui s'ouvrent grand sous l'alizé
pour m'envoler.
Mes ailes de papier
maculées d'amour
de vœux rimés.
Mes ailes  légères
pleines d'émois et de prières
d'aveux secrets.
Mes belles ailes de papier
Sont tatouées de tes baisers.
Tout ce qu'en toi j'ai caressé

©Émilia


Je veux


J
e veux te raconter le soleil, 
les étoiles, la terre illuminée. 
Je veux te raconter les fleuves, 
les rivières, l’océan déchaîné. 
Je veux être le monde à tes yeux ébahis, 
l’univers recréé par mes chuchotements. 
Penchée à ton oreille, 
te murmurer la vie 
et te souffler encore mon désir de tout. 
Et mon désir de toi. 
Je veux te raconter, le vent, 
les alizées vivifiantes, 
l’orage. 

Je veux te raconter les nuages roulant dans le ciel assombri, 
et des torrents de pluie,
les eaux de mes cheveux tombant sur mon visage 
et volant dans les airs tout trempés de moussons. 
Je veux te raconter comment, 
nue sous la pluie, 
résonnerait mon rire comme chantent les ans, 
des siècles de mystères et de femmes chamanes dansant leur joie de vivre. 
Je veux te raconter comment tu m’aimerais sous le soleil 
et dans le vent, dans les torrents et les orages,
comment je deviendrais ton souffle 
et tes paupières et ton râle d’amour et ta peau frissonnant.

jeudi 19 août 2021

mon ami


La douceur mon ami, c'est lorsque je pose des mots sur le coeur, la tendresse c'est lorsque ces mots se posent en caresses sur la peau et l'amour, vous savez bien, c'est lorsque votre corps frémit, que vos yeux imaginent cet ensemble magique et que vous sentez alors mes doigts parcourir les pores de votre vie.

mercredi 4 août 2021

Du

Du flüsterst mir Worte voll mit Liebe

und meine Sinne tanzen, springen und fliegen.

Du schreibst die schönste Prosa,

die sinnlichste Poésie auf meine Haut.

Du bist mein Künstler,

dein Herz ist dein Tintenfass,

deine Hände sinnliche Feder.

Meine Haut ist deine Leinwand,

meine Sinne dein Gemälde

mein Herz deine Muse.

Ich bin dir Sinnlichkeit, Weiblichheit, Liebe

bis unter die Haut, bis zu den Knochen,

bis ins sinnliche lebendige Mark,

bis zum letzten Tropfen Blut

bin ich dein Leben, deine Liebe, deine Poésie.

Ich bin dir Geheimnisvolle, Göttin, dein Universum.

Du machst mich zu deinem Gebet, zu deinem Gebot

während du meine Sinne beschwörst,

meine Haut bemalst, meine Flüsse durchschwimmst

bis unter die Herzhäute.

Mein Herz wird dir zum Gral,

meine Sinne die Süße.

Du labst dich am Nektar meiner Liebe

tropfenweise.


©Émilia








samedi 17 juillet 2021

Nein

 
N
ein, nein, nein, ich habe dich nicht geliebt. 
Heute Nacht in deinen Armen
hörte ich deinen Herzschlag synchron mit meinem.
Ich lag  noch lange wach in deinem Traum.

Nein, nein, nein, ich habe dich nicht geliebt
ich beobachtete das Flattern deiner Augenlider
wie deine Wimpern sich als Schatten
auf deinen Wangen zeichneten.

Nein, nein, nein ich habe dich nicht geliebt,
als du so da lagst in den Laken 
wollte ich mit einem Kuss deinen Mundwinkel hauchzart berühren
wie ein Schmetterling eine Blume zärtlich mit einem Flügelschlag berührt.

Nein, nein. nein ich habe dich nicht geliebt.
Ich wollte dich mit einem Kuss wecken
um deine Stimme zu hören
noch voll mit Traum und Schlaf .
Ich berührte mit den Fingern die Haut
unter der dein Herz liegt
und zeichnete den kleinen und großen Kreislauf der Liebe
und meine Sinne führten mich überall hin.

©Émilia

vendredi 2 juillet 2021

next to me



Come here and take off your clothes 
and with them every worries 
you have carried today. 


My fingertips on your skin 
and my warm and tender kisses on your eyelids 
will be the very last thing that you feel befor you sleep.

The sound of my smile 
will be your alarm clock 
to your ears at the morning.

Come her and take off your clothes 
and with them the weight 
of your every single thought.

My whispers will be the soundtrack 
to your dreams and my hand the anchor of the life 
you will open your eyes to.

Come here and take off your clothes
and lay down next to me

dimanche 27 juin 2021

 Un souffle, un soupir presque inaudible... jouissance. Son corps relâche sa tension. Elle expire l'infini de secondes-plaisir, quand l'instant vibre et suspend le temps… Le bruyant ne lui correspond pas. Elle est femme de silences. Longtemps, elle a tu ses émotions, étouffé ses désirs, réprimé ses allants. L'imperceptible à la merci inéluctable d'un devenir, latent.

Prose, vers, égrenés au gré d'éprouvantes suffocations, Il y en a toujours eu... Un exutoire à la muette...

Aujourd'hui l’écriture est sa respiration, celle retrouvée... Elle est passion, transgression et ses mots, des flammèches qui érotisent des indiscrétions d'alcôve et s’en donnent à cœur joie à lécher, caresser l'imaginaire de celui qui les lit ou une peau réceptive, offrande aux mille et une sensations. Elle aime les délices des crépuscules et la clameur des aurores, météores lumineux, dans lesquels les amants jouent à s'attarder...

 J'aime les hommes intelligents, pas ceux qui savent écrire, ceux-là sont nombreux..
Les hommes que j'aime, peuvent vous regarder droit dans les yeux, et ils exigent votre regard...
Ils ne vous disent pas qu'ils tiennent à vous mais ils vous le prouvent...
Ils vous imposent de les écouter, n’abandonnent pas face à un malentendu, ils comprennent la fragilité derrière un mot dur, ils apprécient votre cœur, ils savent que votre tête est vraiment dans la boîte crânienne, et c'est pour ça qu'ils vous désirent.
J'aime les hommes pour qui tout est résoluble ...
Ceux avec qui vous pouvez regarder les étoiles et en silence parler des abysses ou des banalités, et faire l'amour à La femme, à La féminité..
Ceux qui comprennent que, lorsque vous êtes dans leurs bras, vous êtes nulle part ailleurs...

vendredi 18 juin 2021

Wolke 9

L
ass uns für eine gefühlte Unendlichkeit
auf die Wolke 9 ziehen.
Wir machen machen Urlaub
sagen wir den anderen,
sie sollen sich keine Sorgen machen.
Wir fahren schon morgen ganz früh
mit dem ersten Gedanken
und mit der ersten Kutsche
und lachen über den mürrischen Kutscher.
Bir buchen nur Hinflug
denn wir haben nur Unendlichkeitsstaub und wenige Sekunden.

Wenn wir auf Wolke 9 sind
werden wir ab und zu die Baumkronen berühren
und unsere Hände mit Morgentau waschen.
Halten wir uns an den Händen
um nicht in eine Leere zu fallen.
Sie mich an, damit ich mich in deinen Augen spiegeln kann
Wir werden uns lieben, 
wir werden uns streiten
und wir werden heftig tanzen
lösen einen Schneesturm aus.

Unter uns die Erde ist schneebedeckt und still
und es werden so viele Schneemenschen geboren werden.
Wir weinen Eisblumen an die Fenserscheiben
und weinen Eistränen auf die Straßen.
Wir umarmen uns unter der Schnedecke
und zählen die fallenden Sterne
Wir wissen: Sterne fallen nie.
Sie zeigen sich ab und zu ihren Lieben im Traum.
Lass uns gehen
mit nichts.
Wir brauchen kein Gepäck,
denn wir haben uns
für eine Unendlichkeit und einen Augenblick.
Wir sind uns genug.

©Émilia




jeudi 17 juin 2021

Das Universum in meinem Ich

 


D
er Duft meiner frisch gewaschenen 
in der Spätabendsonne trocknenden Haare, 
einen Augenblick vor dem Sonnenuntergang.
Grüner Sommerapfel 
einen Hauch Sommer in sich tragend.
Der Wind tanzt zärtlich mit den Baumkronen,
das Blattgrün schimmert im 
wie ein in Prisma fallendes Abendlicht.
Dieser Augenblick gehört
dir und mir.
Uns.
Wir teilen ihn nicht in Bündeln auf,
wie das Prisma das Abendlicht.

Mein Blick wandert von deinen Augen 
zu deinem Mund und zurück
wie das Abendlicht in den Baumkronen,
während wir das Universum neu definieren
für dich und mich,
für uns
und die Welt in uns auf den Kopf stellen.
"Küss mich sofort" flüsterst du an meiner Wange.

Ich bin sprachlos 
weil dein Lächeln von deinem Mund 
in deine Augen wandert
und kleine Wellen schlägt 
und deine Haut neben deinen Augen
sich in winzige Lachfältchen faltet
und die Lust in deine Augen legt.
Ich denke deine Augen und flüstere "Ja"
Du hast mich mit deiner Welle aus Lust und Neugier
hauchzärtlich berührt
und mich aus meinem Ich gerissen
so leidenschaftlich, hauchzärtlich und sanft.
Mein Haar duftet nach grünem Sommerapfel
und meine Haut salzigsüss nach dir,
während dein Kuss das Universum in mein Ich legt.


©Émilia


samedi 29 mai 2021

Heute Nacht

H
eute Nacht
legte ich mich in deinen Traum
habe deine Stirn und deine Augenlider geküsst
und schmeckte die salzige Sehnsuchtstränen in deinen Augenwinkeln.
Ich streichelte über dein Haar
und legte mich in den Schatten deiner Gedanken.
Einen nicht enden wollenden Augenblick lang
sah ich dich an
mit einem sehnsuchtvollen Blick und mit Liebe in jedem Herzschlag
Ich berührte deinen Rücken
und deine Haut schauderte Pore für Pore unter meinen hauchzärtlichen Fingern,
die an deiner Wirbelsäule entlang kletterten
wie an einer Unendlichkeitssäule
bis in deine Sinne,
bis in deine Gedanken.
Mit einem  Ich liebe dich-Kuss 
bin ich in einem Lächeln
in deinem Mundwinkel eingeschlafen.
Im Traum weinte ich meine Sehnsucht 
mit einem Lächeln
auf deine Wange 
Für einen Traum in einem Augenblick
waren wir Liebende.

©Émilia


samedi 15 mai 2021

Gedanken

Damit du weißt: abends sind deine Gedanken laut. Dein Fühlen ist ebenso laut. Ich liebe jeder Gedanke, jedes Fühlen von dir. Ich fühle deine Wärme, deine Kälte, dein Lächeln und deine Tränen in jedem Wort.
Und ich liebe es, wie du deine Stirn an meine lehnst und die Farben unserer Augen mischen, wie Himmel und Meer und wie du auf der Horizonlinie sich unsere Lippen zu eine Kuss berühren. 
Ich höre gerne deine Gedanken. Jede Idee, jedes mit Liebe gesagte Wort, jede Frage und jede Antwort.
Aber ja, deine Gedanken sind abends schöner, liebevoller, klarer, melanchcholischer, tiefsinniger. Und in jedem Wort versteckt sich Liebe, Hoffnung und ein kleines Wunder.
Ich liebe es wie du deine Arme um mich legst, deine Schläfen auf meine Schultern legst und mich neugierig und liebevoll ansiehst.
Ich liebe es wenn für dich nichts mehr zählt als der Augenblick der alles beinhaltet: die Leidenschaft, die Liebe. Der Augenblick wenn ich mit den Händen deine Haare zerwühle, Strähne für Strähne und du genießt es als wäre es das Schönste was ich tue.
Ich liebe die Gedanken, die ich aus vielen ungesagten Worten errate. 
Ich liebe es, wenn du dich vergisst dich fallen zu lassen, um noch mehr Liebe zu genießen.
Ich liebe es wie deine Flügel sich öffnen und ich liebe es wie du fliegst zwischen Lächeln und Hoffnung und lässt dich fallen und genießt.
Und in der morgentlichen Stille,  wenn ich aufwache, liebe ich es, wie deine Gedanken klagvoll durch mein Herz, durch meine Sinne und durch meinen Körper fließen und ich deine Liebe fühlen kann.
©Émilia

Nokturne


L
ass mich die Nacht mit dir verbringen. In deinen Gedanken, in deinen Händen, in deinen Armen. Lege mich zwischen Worte, am Rande einer letzten Berührung. Aus dem Schlag deines Herzens werde ich ein Schlaflied machen, damit ich keine Angst mehr vor der Nacht habe. Und lass mich so schlafen, damit ich dich träume Nacht für Nacht. Weck mich auf, wenn wir wieder von vorne anfangen, ein neuer Tag, ein neuer Anfang, ein neues Wir.

Wir atmen seit einiger Zeit den selben Augenblick, die selbe Sekunde lang ein und aus, malen unsere Existenz in Liebe und Stille, unsere Hände, Parallelwelten, genießen Berührung für Berührung ... Wenn du nur wüsstest, wie sehr mir diese Distance schmerzt. Ich liebe dich! Ich schreie lautlos diese Liebe heraus und in schlaflosen Nächte schreibe ich dich mit jeder Herzfaser in mein kleines Buch.

Wie viel ich fühlen kann, staune ich immer wieder. Wie viel ich für dich fühle und empfinden kann, fiel mir bis anhin nie deutlich auf.

Liebe bedeutet nicht lehren, sondern lieben. Geben. Meine Liebe zu dir ist wie eine Kerze die mir den Weg zeigt. Licht wenn ich Angst habe, Dich zu lieben bringt mich dem Glück näher und erfüllt mich damit. Ich habe mich nie erfüllter gefühlt als damals, als ich vor Liebe blutete und dem Leben am nächsten war. Und du machst mich so glücklich ...

Und ich gebe dir meine Liebe indem ich dich heimlich liebe. In Stille liebe. Aber je mehr ich dich liebe, desto mehr werde ich mich "lehren", dich stiller zu lieben. 

Jetzt lebe ich mit deinem Lächeln in mir und merke, dass ich ohne dich nichts habe und dass ich, weit weg von dir, nie wieder meinen Weg zu mir finden werde.

©Émilia

Wenn du mich gefragt hättest

 

Erzähle mir über dich, über mich, über uns. Erzähle mir über das Herzgewitter, das dich nicht einschlafen ließ. Erzähle mir über den Sonnenaufgang, über den taufrischen Morgen, über deinen Tag, über den Abend nach dem Sonnenuntergang.
Erzähle mir über die Einsamkeit die dich umarmt.
Erzähle leise. Heute vermisse ich alle Worte. Auch die ungesagten, auch die gefühlten und auch die gedachten. 

Ich habe ein kleines Buch, darin schreibe ich, wenn ich dich vermisse.
Es ist ein kleines Notizbuch, das ich immer bei mir trage
Ich habe noch kein Wort vergessen darin aufzuschreiben.

Wenn du mich gefragt hättest, was ich jetzt mache, ich hätte dir gesagt, dass niemand dich so lieben kann, wie ich dich liebe. Ich hätte dir gesagt, dass jeder Moment ohne dich in meiner Seele brennt! Es Ich nenne es Sehnsuchtsfeuer. Noch ein Wort das ich dir schenke, denn du hast schon so viele Worte von mir geschenkt bekommen. So nimm dieses auch dazu. Ich hätte dir gesagt, dass der Tag bedeutungslos ist ohne dich. Ich hätte dir gesagt, dass die Sonne ohne dich nicht das gleiche Strahlen haben würde und dass der Mond noch blasser wäre. Wenn du nicht jeden Morgen lächeln würdest, hätten die Vögel in den Bäumen keinen Grund zu singen. Das ist mein Vermissen.

Ich hätte dir gesagt, dass ich jeden Abend einen Stern im Himmel aussuche und ihn bitte, auf dich aufzupassen, wenn du schläfst, und jeden Morgen beneide ich den ersten Sonnenstrahl, der dein Gesicht küsst. Dass ich mit dir in den Gedanken im Kopf einschlafe und traurig aufwache, weil du nicht bei mir bist, und dass ich dich mit offenen Augen träume,  der Wind zu sein, der deine Haare zerwühlt.

Dass ich wünschte, ich wäre die Träne in deinen Augen, die tausendmal geboren wird um auf deinen Lippen zu enden.


©Émilia

Sérénade


L
egen wir uns heute im Abendrot
zwischen zwei Seiten.
Herzgeformt 
aus nachtblauer Tinte 
auf teerosenduftenden Blättern.
Im Morgengrauen 
nach dem Morgenstern
schneiden wir uns aus den Seiten,
beleben uns mit einem hauchzarten Kuss
und mit dem Morgenrot 
fliehen wir aus dem Buch
im staubigen Regal.
Oder wir malen uns schmetterlingsfarben bunt an
und fliehen als Schmetterlinge.
Oder noch besser: als Liebesbrief an Niemanden.
Bis dahin,
sterbe ich für einen Schlaf, für einen Traum
weil ich müde bin,
vom Tag, vom Leben, von mir, von dir , von uns.
Wir sehen uns bei Sonnenaufgang
nach dem Morgenstern.

©Émilia



vendredi 23 avril 2021

Poème

Sur le flot de tes mots aux accents d’autre part
je voyage en pensée alors que sur ta peau.
Je retrouve la terre où mon âme assoiffée
depuis l’éternité a planté son drapeau.

Dans tes yeux je crois boire un éclat de soleil
quand ton rire les pare de mille rayons.
Ta main  et ta caresse éveille
en mon corps qui éclot un trésor de frissons 

lundi 1 mars 2021

Une melodie entêtant

Et si ta main
comme un oiseau
revenait se poser dans le creux de mon dos
boire auprès de Vénus le philtre de ma fièvre
et me faire frissonner.
Si tes doigts en dansant caressaient à nouveau
mes courbes en pinceau
si tu me dessinais
de tes doigts de fusain
trait à trait

Tous ces baisers fanés
sur mes lèvres salées
de pleurs.
Et le temps égoutté
tic à tac au cadran des heures
Mon cœur les a comptées
battement après battement
C’est comme une melodie entêtant
Je suis l’horloge et la douleur

mardi 16 février 2021

je

 Je caresse ma peau là où tes mains ont touché.
Chaudes. 
Chers et forts.
Je touche mes lèvres là où ta bouche a cédé.
Intense. 
Délicat et prétencieux.
Je serre ma chair là où ton corps a appuyé.
Généreux. 
Enveloppant et pénétrant.
Respire ma respiration là où tes lèvres ont touché.
Des bonbons. 
Indécis et envie.
Je cherche mon plaisir là où ta touche a stimulé.
Savant. 
Intense et sûre.

jeudi 11 février 2021

fleur bleue

Suis-je trop fleur bleue pour mes songes noirs,
Quand je les couche en maux de mots à foison ?
L’encre dénoue et renoue inlassablement ce nous,
Mais ne donne à voir que l'instant qui, autour, se noue.

Le sommeil n’est plus réparateur, juste amplificateur…
Absence il y a… et mes jours s’écoulent loin de toi,
Alors je fais le vœu d’une nuit de plus dans ta réalité.

D’un soir de pleine lune où ma porte reste grande ouverte,
je te rêve dans mes draps, je me rêve, là, dans tes bras,
je retrouve ton regard, son souvenir me poursuit,
patiente, je taille ma plume pour te faire sentir, humer
ces notes olfactives en flânerie sur nos peaux.

Lorsque ta semence et mon nectar s’accouplent,
je te signe de mon profond désir à demi-mots et soupirs.


Entre ombre et lumière


Entre ombre et lumière,
il la dévore des yeux,
son corps n'est que perspectives et reliefs.
Ses doigts tracent un sillon affolant le long de sa gorge,
caressent délicatement le bombé velouté d'un sein,
titillent un sombre téton érigé qui durcit instantanément...
Entre clair obscur,
ils poursuivent leur exploration,
frôlent un creux frissonnant,
pressent une chair fine et offerte.

Ils trouvent place dans la cambrure de son dos,
recevant en retour un long frémissement de volupté...
entre opaque et transparent,
sa bouche déguste le bouton turgescent de sa féminité,
sa langue lèche ses lèvres gonflées de plaisir,
pénètre et goûte son intimité humide de désir,
dont il hume les suaves effluves, parfum enivrant.

Alors même qu'elle atteint l'orgasme...
entre source lumineuse et sombre déclin,
étroitement enlacés,
ses jambes entourant ses hanches,
leur rythme sauvage à son apogée,
Il la sent se contracter autour de lui
et se laisse aller à la rejoindre dans cet instant d'éternité...
Après crépuscule et avant aurore,
subsiste encore le souvenir de bruissements,
murmures et gémissements.